Avec Meva festa, Laurent Coulondre paraît faire une halte obligée en terre sud-américaine. Voire… Car le pianiste est malicieux en diable. Loin de paresser sur des plans latins éculés, il insuffle au genre son propre sens de la fête. Et embarque une cohorte de musiciens complices plus que convaincants dans l’exercice. Si le concert est à l’image de l’album, le New Morning devrait méchamment rouler des hanches et atteindre des températures inédites en octobre.